mercredi 12 décembre 2012

Argo, Comme des frères, Populaire: des films différents, à qualité .... très inégale !

Je ne suis pas critique de cinéma, et je n'ai pas la prétention de pouvoir juger un film, qu'il s'agisse de la qualité de son scénario ou de son jeu d'acteur.

Cependant, il est des films qui vous marquent, d'autres qui vous amusent, certains resteront dans votre esprit un long moment, d'autres seront oubliés dès la prochaine séance.

Ce dernier mois, j'ai vu 3 films. 3 films qui m'auront marquée (ou pas !) de façon totalement inégale, 3 films qui m'ont procuré diverses émotions

Il y a d'abord eu l'émotion, l'amusement, et la tendresse avec le road-movie Comme des frères - particulièrement bien mené par le trio d'acteur François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle et le jeune et excellent Pierre Niney.

Comme des frères



Il y eu ensuite Populaires. Désarmant de facilité, dont le surplus de promo (JT de 20h, Télématin, Grand journal, unes de magazines et autres supports de com) reste déconcertant.
Seul Romain Duris réussi à sauver ce film grâce à la crédibilité de son jeu d'acteur.
Deborah Françaois est quant à elle fade, sans relief, et le scénario terriblement prévisible dès les premières minutes du film.


Populaire



Pour finir, ma très bonne surprise du mois s'est trouvée dans le film Argo, réalisé et interprété par Ben Affleck, narrant l'histoire vraie d'un agent de la CIA qui en 1979 s'était donné mission de libérer des diplomates américains, faits otages en Iran, et qui avaient parvenu à se réfugier au sein du domicile de l'ambassadeur du Canada, à Téhéran.
Je ne vous en dit pas plus, seulement, allez-y! Du suspens et un peu de culture, de quoi sortir ravi de votre moment cinématographique.


Argo 

dimanche 9 décembre 2012

Clapfeeder, enrichissement du catalogue

J'ai rédigé ce vendredi un article sur la nouvelle plateforme de VoD sociale Clapfeeder.

J'y évoquais un catalogue décevant, tant en qualité qu'en quantité, des films peu connus, une absence de contenus de studios tels que Warner ou SDN, pourtant évoqués sur le site.

Entre temps, Clapfeeder a enrichi son catalogue de 12 films Warner, en VF, VOST, SD et HD.
En tant que clapeur, vous pouvez désormais retrouver des block busters tels que les 3 derniers Batman (Batman Begins, The Dark Knight, The Dark Knight Rises), l'excellent Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, des Tim Burton tels que Les noces funèbres ou Charlie et la chocolaterie.



Un enrichissement plutôt prometteur.
A suivre!

vendredi 7 décembre 2012

Clapfeeder, la 1ère plateforme de VoD sociale


Concept

Lancé en France le 29 novembre 2012, Clapfeeder se revendique comme le 1er service social de VoD multi-écrans.


Dans les faits, ce service de location et d’achat de films s’appuie sur une plateforme participative qui permet à ses utilisateurs de mêler social et consommation de contenus payants.

La location ou l’achat de films se fait à travers le conseil des amis Facebook ou Twitter de l’utilisateur, des recommandations d’autres « clapeurs » (= membres du service), et du service de suggestion mis en place par le service qui classe les films selon les « claps » des membres.

Les utilisateurs peuvent créer des communautés et ajouter des clapeurs à leur réseau.
Les claps sont diffusés sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

Le lancement du service se fait en partenariat avec LG, Samsung, Wiztivi, Qbrick et BNP Paribas.

Catalogue

Clapfeeder indique avoir sécurisé 2000 titres grâce à des partenariats avec Warner, SND (Groupe M6), Bac Films.



Dans les faits, à date, le catalogue est très pauvre et peu qualitatif.
119 titres sont référencés. Peu de films connus du grand public, pas de block buster.
Pas de films Warner, ni SND.
Un moteur de recherche est disponible. Les recherches peuvent se faire par acteur, réalisateur, année de production, genre ou festival.

Multi-écrans

Le service est disponible sur les tous les écrans.

                             

Au lancement, les supports compatibles sont les TV connectées (Samsung modèles 2011 et 2012, LG modèles 2011 et 2012), les PC ( sous navigateur Internet Explorer 8 et 9, Firefox 3.6 et supérieur, Chrome, Safari 5 et supérieur), les tablettes et Smartphones Androïd (via appli dédiée). A terme, le système iOS devrait être compatible.

Le service donne la possibilité aux utilisateurs de commencer le visionnage du film sur un écran, et de continuer sur un autre.

A ce jour, la location / achat de film ne peut se faire qui via le site internet (pas par l’appli).

Prix
Les prix pour le client sont fixés en fonction de la qualité du contenu (SD ou HD). Les coûts de location varient entre  2,99€ à 5,99 € (SD ou HD) et les coûts d’achat sont fixés entre 7,99€ et 16,99€.

Business model
Clapfeeder repose sur un « business model participatif ».
Chaque fois qu’un utilisateur « clap » un film, il reçoit un crédit à valoir sur sa prochaine consommation.
Par ailleurs, une fenêtre publicitaire de 1 à 3 minutes précède le visionnage de chaque film. Le spectateur est libre de l’accepter, ou non. S’il l’accepte, le clapeur gagne un crédit de 10 à 20 % à valoir sur sa prochaine consommation.
à plus le clapeur consomme et note ses consommations, plus il reçoit des réductions à valoir sur ses prochaines consommations.

A terme, Clapfeeder aimerait également proposer les bandes-annonces de films actuellement salle, et se fixe un objectif de 200 000 membres à horizon 2014.

Vidéo de lancement du service : http://youtu.be/_11u60W1CDo

dimanche 11 novembre 2012

Chronologie des médias, petite mise au point

"Mais pourquoi est-ce que je ne trouve pas / plus ce blockbuster dans l'offre de Vidéo à la Demande de mon opérateur TV ?? Et pourquoi dans mon offre d'abonnement de films et séries je ne trouve pas les mêmes films que dans l'offre de VOD qui coûte + cher ??"

Vous êtes perdus dans la compréhension de l'offre de films à la demande, vous jetez la pierre à votre opérateur Télé, que ce soit Orange, Free, Canal +, vous voulez vous désabonner, vous voulez leur écrire, vous les trouvez médiocres.

Ce que je vais vous expliquer vous rendra peut-être un peu plus indulgents, ou du moins compréhensifs !

Il y a en France (et dans beaucoup d'autres pays) une règle qui impose aux distributeurs de films de cinéma, le respect d'un certain délai avant de pouvoir exploiter la diffusion de ces films après leur sortie en salle.



Le graphique ci-dessus indique ainsi les délais imposés par la réglementation.
Ainsi, et pour être plus concret, un film qui serait sorti dans les salles de cinéma en France au 1er janvier:
- ne sera disponible en DVD ou en Vidéo à la Demande (location dématérialisée du film pour une durée de 48h depuis votre téléviseur ou PC par exemple) qu'à partir du 1er avril dans le meilleur des cas, mais plus souvent à partir du 1er mai.
- il ne sera ensuite plus disponible en VOD, mais si vous êtes abonné à une offre de télévision payante (Canal +, ou OCS par exemple), il vous sera proposé à partir du 1er novembre.
- 30 mois après sa sortie en salle, il sera exploité par les chaines de télévisions gratuites (TF1, M6, et autres chaines de la TNT gratuite).
- ce n'est que 36 mois après, soit 3 ans après sa sortie en salle, que le même film sera disponible dans les offres de Vidéo à abonnement (communément appelées SVOD).

Ainsi, si vous êtes abonné à l'offre de Canalplay Infinity par exemple, mais que vous ne comprenez pas pourquoi le dernier Harry Potter n'est pas proposé, alors qu'il l'est au sein du catalogue "CanalPlay VOD".

Petite consolation, la chronologie des médias ne concerne que les films de cinéma, vos séries préférées sont épargnées, et vous pouvez bien souvent les retrouver dès le lendemain de leur première diffusion dans leur pays d'origine.







Petits chocs des civilisations

Pour cette rentrée culturelle, Fellag a occupé chaque soir le théâtre du Rond-Point, nous cuisinant sur scène un couscous aux odeurs enivrantes, tout en nous faisant le récit de son arrivée depuis l'Algérie sur le sol français, au lendemain des attentats de 1995 à la station St Michel.


Tout en métaphore culinaire, ou l'art de mélanger des ingrédients divers et variés pour l'obtention de ce qu'il y a de meilleur, Fellag déclare son amour à la France frileuse et méfiante, campe les différences culturelles qui marquent une cohabitation parfois difficile entre Orient et Occident.







Plein d'humour, mais surtout très touchant.

Dès janvier, Fellag sera en tournée dans toute la France, et occupera les petites salles d'Evry, Belfort, Quimper, Saint-Etienne ou encore Marseille.
Le détail des dates ici
http://www.agendaculturel.fr/fellag

 ne le manquez pas !

Quand je serai petit...

... ou l'opportunité qu'on aimerait tous avoir d'échanger avec nos proches partis trop tôt.

Quand je serai petitLe pitch: 

À l'occasion d'un voyage, Mathias, 40 ans, croise par hasard un enfant qui lui fait étrangement penser à lui au même âge. Profondément troublé, il se lance dans une quête insensée sur les traces du petit garçon qui risque bien de bouleverser son existence et son équilibre familial. Et si l'on pouvait revivre son enfance, pourrait-on alors changer le cours des événements ?

source: Allociné








Quand je serai petit, de et avec Jean-Paul Rouve traite du sujet délicat du deuil de ses parents, partis trop tôt, et du besoin qu'on pourrait avoir, une fois adulte, d'échanger avec eux. 
Ce film aurait pu tirer vers le mélo larmoyant et fade. Il n'en est rien: plein de pudeur et de bienséance, mené par des acteurs très justes: Jean-Paul Rouve en quadra en quête d'identité, Benoît Poelvoorde dans le rôle du père, Miljan Chatelain en Matthias jeune et insouciant.

Un film qui ne laisse pas indifférent.



lundi 5 novembre 2012

Sur la route de Madison


Sur la route de MadisonAu risque d'être brûlée vive sur la place publique, j'ai vu hier Sur la route de Madison, et ... je recherche toujours la raison d'un tel succès.

Certes, Meryl Streep est comme à son habitude exceptionnelle, d'une beauté pure et saine. Elle fait passer des émotions, elle a cette douceur qu'on retrouve peu ailleurs et est vraiment crédible en femme au foyer tiraillée par son devoir familial et l'amour qu'elle porte malgré elle à cette homme arrivé de nulle part pour la tirer de sa routine.







Mais à l'inverse, j'ai trouvé Clint Eastwood fade, un manque de crédibilité sans égal. Il ne fait passer aucun sentiment, n'a rien de l'homme fort et solide qu'il aurait fallu pour ce film.
Malgré ses presques 2mètres, j'ai trouvé qu'il faisait faible et soumis. Il n'a rien de belâtre qu'on aurait imaginé pour jouer ce rôle...

Donc, bien déçue par ce soit-disant "chef d'oeuvre" de l'histoire du cinéma...

Et vous ? Par quel autre soit disant "must-see" historique avez-vous été particulièrement déçus ?
A vos claviers !